Une ame se meurt ( tok )

Retournes dans la jungle ou dans une forêt si tu le souhaites, tarzan. Je sais que t es pas a ta place ici, et je ne veux pas que tu souffres autant. Une phrase que lui avait dit jane, plus d’une fois, lorsqu’elle le surprenait en train de pleurer dans sa chambre. Elle savait parfaitement que le seigneur de la jungle avait perdu la joie, le sourire et le goût a la vie. Désemparé par le fait qu’il avait beaucoup de mal a s’accrocher a quelque de concret, de se donner un but dans sa nouvelle vie. Une vie qu’il n’avait jamais souhaité, et qu’il détestait de jours en jours. Son âme se mourrait au fil du temps, déchirait entre deux choix: l’amour protecteur qu’il avait en vers jane, et son coté sauvage qui ne demandait de s’en fuir dans la jungle. Ce grand dilemme ne cessait pas de le tourmenter, a en mourir de peur. Alors qu’il n’avait jamais eut peur du futur, là il craignait devoir se qu’il deviendrait. Il était évident qu’il ne pouvait continuer ainsi, il ne le tenait pas et jane devrait sûrement en avoir marre de lui. Cependant et au fond de lui-même, il était conscient qu’il ne pouvait la quitter, les deux personnes en sauraient plus malheureux que maintenant. Ce soir là et encore une fois; l’enfant des singes avait préféré partir dans la foret, pour laisser jane se reposait un peu tranquillement . La solitude, la douleur et le doute, voila les trois mots qui harcelaient son esprit, sans même lui laissaient une minute de répits. Vétu comme il le fut dans la jungle, c’est-à-dire d’un pagne marron dont il avait attaché son poignard. Les seuls accessoires qu’il avait, était un collier rond autour du coup, et quelques lacets noirs qui lui servaient de bracelets. Comme a son Habitude, il grimpait dans les sommets des arbres pour admirer les étoiles.

Un passe temps qui faisait tous les soirs lorsqu’il était dans la jungle, le seul moment de paix qu’il avait. Tarzan adore se repos que lui donne la nature, de se laisser bercer par le chant des animaux. Ses cheveux dansaient au rythme du vent frais, qui caressait la douce peau de l’enfant des singes. Son esprit divaguait a travers les vieux souvenirs lointains, dont il regrettait de ne pas avoir profité a fond. Le cœur serrait et qui battait doucement dans sa poitrine, il attendait sagement que ses yeux se ferment tranquillement. Ben quoi ? Vous n’aviez pas encore compris qu’il avait envie de dormir a la belle étoile, qui était dis fois mieux que dans une chambre. Et oui, et même si une branche d’arbre vous parait moins confortable qu’un lit, au moins tarzan respirait le bonne air de la nature. Malheureusement et encore une fois, l’enfant des singes sentit une présence humaine, même a cette heure ci ils avaient le dons de se traîner en forêt. Ayant pas envie de commencer a parler avec qui que se soit des malheurs des uns et des autres a cause de ce monde, il essayait de se faire le plus discret possible.. Enfin bon, vous vous doutez bien qu’une grosse masse au sommet d’un arbre; ça se voit facilement surtout dans la nuit. Espérons alors que cette personne n allait pas déranger tarzan, ou qu’elle ne saurait pas desagrable comme cette chère Megara.

Quel monde…Mais quel monde ! On ne pouvait pas me laisser dans ma petite jungle, avec mon meilleur ami Tarzan ? Tarzan…Ah, Tarzan…Si tu savais à quel point tu me manquais ! Pourtant, je t’ai cherché, je t’ai cherché partout, mais je ne te trouve pas. Qu’est ce que j’ai fait de mal pour métier cette situation là ? Non seulement je suis seule, mais en plus dans un monde que je connais à peine. Enfin…je m’y suis maintenant habituée. Ou presque… Mais, la jungle me manque. Elle me manque tellement, que je suis obligée d’aller dans la forêt au moins une fois par jour pour me sentir presque bien. Et puis, c’est seulement dans cet endroit que j’ai une chance de rencontrer mon vieil ami. Lui, il doit être vraiment perdu. La pauvre… Je le plains vraiment ! Et puis, Jane ? Elle, elle devait s’en sortir un peu mieux que Tarzan et moi, ce qui était un peu normal. Mais, elle non plus, je ne l’avait pas trouvée. Qu’ais-je fais au bon Dieu pour mériter cela ? Je crois que ce n’est pas normal. Enfin…Après toutes ces pensées quotidiennes, je décidai de me bouger les fesses pour ne pas arriver en retard au travail. Surtout, que cela m’est arrivé plusieurs fois, et que je ne veux pas perdre la seule chose qui me permet de survivre…

Quelle journée. J’en peux plus. J’ai compris la moitié de l’histoire de ma cliente, avec ses mots compliqués comme « Cinéma », ou encore « Skate »…Incroyable quand même. Je sortis enfin de ma voiture, (d’ailleurs, j’adorais ces engins. C’était tellement excellent la sensation qu’on pouvait avoir en « conduisant » ), me trouvant devant ce qui me servait d’appartement, si je pouvais dire ce mot. Enfin. Je restai là un instant. Je n’ai rien à faire actuellement…Pourquoi pas un tour dans la forêt ? Et puis, je n’avais pas vraiment besoin de me changer, ma tenue était vraiment décontractée, chose parfaite pour grimper aux arbres. Sans prendre la peine de remonter dans ma voiture, je commençai à marcher, direction la forêt…

Arrivée là-bas, je vérifiai qu’il n’y avait personne autour de moi qui pourrait me prendre pour une folle, ou pire encore, un petit garçon qui, en me demandant mon nom, me sauterait dessus presque immédiatement. Il faut dire que je n’ai jamais vraiment compris cette réaction, et je pense que jamais je n’arriverais à la comprendre. Maintenant que j’étais assurée qu’il n’y avait personne, et surtout je ne sentais pas de présence à proprement parler ( Les humains ne se lavent pas très souvent, ce qui reste très pratique pour les détecter ), je décidai de grimper dans l’arbre qui se trouvait devant moi. Ah…Cela faisait du bien de retrouver le bon vieux temps…Enfin, une partie du bon vieux temps. Un sourire aux lèvres, je sautai d’arbres en arbres, de branche en branche. Qu’est ce que ca m’avait manqué ! Seulement, plus j’avançais, plus je sentais qu’il y avait quelqu’un. Et puis, ce n’était pas une odeur normale…Je ne sais pas comment l’expliquer. Enfin, préférant tout de même rester en vie, au cas où si c’était un de ces enfants qui venait de sortir de la douche, je descendis de l’arbre, arrivant sur le sol. Maintenant, je me trouvais à l’endroit où je sentais la présence. Mais, il n’y avait personne…

« Ce monde me cache encore pleins de choses… »

Je n’avais malheureusement pas remarqué que mon ami d’enfance, que mon meilleur ami, se trouvait sur une branche, un peu plus haut…

Si l’enfant des singes savait quel immense bonheur l’attendait, on penserait qu’il ne ferait pas cette tête la. Mais bon, pour le moment, tarzan était en train de parcourir sa vie passé qui pour une fois ne le faisait pas souffrir. Non, bien au contraire, pour une fois, ses vissions lointaines lui faisaient un bien fou. Comme il se sentait mieux en se rappellent des vieux souvenirs, des bons délires qu’il se faisait. En parlant de ça, tarzan en avait bien un en tête, qui était certainement le plus beau de tous. Ça se passait bien sur dans la jungle, à la cascade pour être plus précis. Le seigneur de la jungle était déjà en age adulte, mais il était encore en compagnie de tokina et de tantor. Ses deux vieux amis et lui-même étaient tranquillement installés sur des rochers, sur lesquels ils s’amusaient a raconter des blagues a la noix de coco. Serte c’était des choses pour les gamins, mais Tarzan était tellement heureux, qu’il aurait tout donné pour reproduire cela. Malheureusement pour lui, les choses n’allaient pas beaucoup s’arranger, vu qu’il n’avait pas eut de nouvelles de Tok et de tantor. Au fond de lui, il espérait quand même les revoirs, et même s’il s’en doutait que la réponse était oui… qu’ils aillent bien tous les deux, et qui mènent une passible vie. Enfin, maintenant, il serait peut grand temps qu’il pensait a lui-même. Ça lui ferait sans doute un grand bien de prendre soins de lui meme, de se donner enfin un sens a sa vie. Oui, bien sur qu’il voulait retrouver le sourire, la joie qu’il avait perdu pendant tout son séjour ici. Tarzan donnerait n’importe quoi pour que les choses redeviennent comme avant, tellement qu’il en avait très mal eu ventre. De plus que la souffrance jouait beaucoup sur le moral de tarzan, qui se sentait complètement fatigué. Parfois même, quand l’envie lui prenait, ça lui arrivait encore de pousser son cri de victoire en pleine nuit. Un hurlement Strident qui lui rappelait toute cette puissance qu’il avait encore en lui, tout ce qu’il était réellement était dans ce cris. Sur quoi, on était bien curieux de savoir ce que pouvait penser les autres villageois. Cependant et comme on l’avait dit tout a l’heure, il avait ressentit une présence humaine, ce qui l’étonna toujours vu l’heure qu’il était. Alors qu’il s’était dit qu’il n avait pas beaucoup envie de rencontrer cette personne, il en avait très envie. Pourquoi ? Car l’odora surdéveloppé du seigneur de la jungle lui révéla quelque chose de très familier en elle, comme s il avait déjà sentit cette odeur auparavant. Le temps coulait a grande vitesse, et voila qu’il découvrit une magnifique jeune femme au pied de l’arbre, intrigué par celle-ci, l’enfant des singes retombait de l’arbre a ses peids. Sur quoi et pour une fois, il ne mit pas beaucoup de temps a lui répondre.

« Et même dans la nature qui est remplie de milliers de secrets »

Cela faisait environ plusieurs secondes que j’essayais d’identifier l’odeur de la personne que je sentais. J’étais pourtant sure, mais vraiment sure, que je l’avais déjà sentie quelque part. Dans le campus ? Non, je n’avais encore parlé à personne pour m’en souvenir autant. Au travail ? C’était peut-être un ou une de mes clientes ? Non, cela m’étonnerait. L’odeur était plus…sauvage. C’était vraiment une odeur qui m’était familière. C’était en tout cas quelqu’un avait qui j’avais passé plus d’une journée avec, au moins. Au fond de moi, j’espérais vraiment que cette odeur n’appartenait à nul autre que mon meilleur ami. Mais, souvent mon cerveau me faisait m’imaginer que je sentais l’odeur de mon ami, et à chaque fois, j’étais déçue. Et cette fois-ci, j’étais presque sure que c’était la même chose. Comme par hasard, il n’y avait personne à l’endroit où je me trouvais. Alors, j’en conclus qu’une fois de plus, mon cerveau m’avait joué un tour. Déçue de ce qui venait de se passer, je n’avais plus aucune envie de rester dans la forêt. Autant rentrer chez moi. Je me tournai alors, et, mains dans les poches, avec une tête d’enterrement, je commençai à marcher vers la « sortie » de la forêt.

Pourtant, un évènement bien étrange m’empêcha de partir. J’entendis soudain quelqu’un tomber. Non, plutôt quelqu’un descendre d’un arbre. A en conclure par le bruit qu’il venait de faire, c’était une femme. Ou alors, c’était un homme assez agile pour ne pas s’écraser sur le sol. Et je ne connaissais qu’une seule personne capable de faire cela. Je n’osais pas me retourner tellement j’en étais étonnée. Bien sur, il était possible que je me trompe. Mais, je ne connaissais pas beaucoup de personnes qui faisaient ca. Et surtout, j’entendis alors une voix. Oui, une voix qui a répondu à ce que j’avais dit auparavant sur ce monde, dans lequel je me trouve : « Et même dans la nature qui est remplie de milliers de secrets ».

« Ta…Tarzan ? »

Je reconnu presque immédiatement la voix. Tarzan ! Mon vieil ami Tarzan ! Je me retournai d’un coup, et je le vis. Il était là, je pouvais le voir, et même le toucher si j’en avais envie. C’était presque quelque chose d’inimaginable. La bouche ouverte, je ne savais pas quoi dire. Il était là, avec son fameux pagne. Il n’avait pas changé. Quoiqu’il avait l’air déprimé. De toute façon, je le comprenais. Nous avions tous perdus notre jungle bien aimée, nous avions tous perdu notre terrain de jeu. Apparemment, il ne semblait pas me reconnaitre. Chose normale d’ailleurs ! Avant, il se trouve que j’étais un gorille. Et maintenant, je suis une femme. Comment pourrait-t-il me reconnaitre ? J’avais envie de lui sauter dessus, de le prendre dans mes bras ! Je savais que je reconnaissais cette odeur. J’étais tellement heureuse de le trouver que je n’arrivais même plus à sortir un seul mot de ma bouche. Pourtant, je dû me forcer pour lui faire comprendre pourquoi mon visage venait d’être aussi rayonnant que le soleil d’aujourd’hui.

« Tarzan ! C’est moi, Tok ! Enfin, maintenant c’est Tokina. Je suis…tellement heureuse de te voir ! »

Comme dans le bon vieux temps, je ne pus m’empêcher de lui sauter dessus ( Enfin, je ne sais pas s’ils se sautent dessus dans Tarzan ! On va dire que oui ). Je le serrai dans mes bras, sentit son odeur, le doux contact de sa peau contre la mienne ! Enfin…quand j’étais gorille, j’aimais bien lui toucher sa peau, comme elle était douce ! Mais bien sur, la mienne l’était encore plus. Enfin, quand j’étais propre bien sur. Enfin, je reculai, et lui donna un léger coup de poing sur le bras droit, comme je lui faisais habituellement. Un sourire s’affichait sur mon visage.

« Tu sais, je t’ai longtemps cherché ! Depuis que je suis arrivée ici, je n’ai pas fait connaissance avec du monde. Donc je suis seule depuis le début. Toi, tu as trouvé Jane ? Je vous ai cherché les deux… Si tu savais comme je suis heureuse de te voir ! »

Même dans la nuit, l’enfant des singes n’eut pas de mal a voir le beau visage de cette jeune femme, qui semblait elle aussi: habitué a cette foret. Elle avait un magnifique teint blanc, qui allait a merveille avec ses beaux yeux bleus foncé. Apparement, elle avait un petit corps mince, avec peu de formes et de rondeurs.. Un peu comme jane, quoi ! Bien que son odeur lui paru très familier, l’enfant des singes était incapable de reconnaître tokina. Pour lui, il pensait qu’il s’agissait d’une jeune femme, qui devrait s’ennuyer sec pour traîner dans la foret a cette heure la. Voila l’image qu’avait d’abord tarzan de cette jeune femme, qui devrait bien aussi en avoir une sur tarzan. Entre nous, quand on voit quelque un avec un pagne et un couteau, on se pose quand même pas mal de questions sur l’individu. Une chose qui était bien normal, a savoir si elle le prenait déjà pour un fou.. Oh, il y avait de grande chance que ça soit le cas, sous peine de se faire passé elle-même pour une folle. Pour le moment, le jeune tarzan restait silencieux en face d’elle, en jugeant qu’il avait dit tout ce qu’il avait a dire depuis tout a l’heure. Et oui, notre jeune homme n’était pas un grand bavard, du moins pas devant des inconnues tout simplement. Tout a coup et a la grande surprise du seigneur de la jungle, la jeune fille connaissait déjà son nom. Il n’y voyait que deux possibilités; soit elle le connaissait dans sa vie antérieur, soit elle l’avait reconnu grâce aux nombreux rumeurs qu’on avait pu lui faire. Alors que l’enfant des singes faisaient une drôle de tête, la jeune femme se présentait aussi tôt. Et c’était la que tarzan avait cru mourir de bonheur en sachant que c’était tokina devant elle. Non tu ne rêves pas mon vieux, c’était bien ta bonne tok qui se presente a toi. Tellement que c’était beau de la retrouver, tarzan se pinçait plusieurs fois la peau pour vérifier qu’il n’était pas en train de rêver. Après avoir compris que c’était bien la réalitée qu’il était en train de vivre, le jeune homme ne tardait pas a reprendre la parole avec un immense sourire au lèvre.

« Tok ? C est bien toi ? Oh, je pensais que jamais j allais te revoir !!! Comment tu vas ? Et tantor ? Ou sont les autres ? »

On vit tout de suite que la meilleure amie de tarzan, c’était bien elle, elle avait exactement les même idées que son frère de cœur. Alors qu’il voulait la prendre dans ses bras, c’était elle qui le faisait… Elle n’était plus du tout poilu comme avant, et elle avait la peau aussi blanche que l’enfant des singes. Ému de ce moment, il ne lui fallu pas longtemps pour lui d’oublier tous ses malheurs. En cet instant, il ne voyait que lui et tok, rien d’autre ne compter pour lui. Soudainement et dans son esprit tout aussi curieux qu’avant, il eut une multitude de questions qui lui venaient dans son petit esprit très agité par la grande nouvelle. Il se demandait sans cesse ce qu’avait pu faire tokina pendant sa nouvelle vie. Si elle, elle avait rancontré des nouvelles personnes, si elle arrivait bien a s’adapter, même si la réponse se voyait facilement en image. Mais avant de dire quoi que se soit, il preferait attendre qu’elle finisse de lui poser des questions, comme elle aussi elle en avait pleins a lui soumettre. Pour commencer, elle voulait se renseigner sur jane, a savoir si l’avait retrouvé. La en réalitée, tarzan ne l avait jamais quitté, même si les choses ne se passaient pas du tout comme ils l auraient voulu. Mais bon, pour ne pas retomber sur des histoires sombres et même s‘il était forcé de lui mentir , il se contentait de lui répondre en souriant.

« je vis avec elle tok, tout vas bien pour nous »

Je pense que depuis le jour où la porte entre le monde réel et notre monde, aujourd’hui est peut-être celui où je suis la plus heureuse. C’était incroyable à quel point notre humeur pouvait changer en rencontrant soudain quelqu’un. Et là, juste devant moi, se tenait Tarzan, mon ami. Il n’avait pas changé, non bien sur. Lui, il venait du monde des humains, il était donc normal pour n’importe qui du monde réel. Seulement moi, j’étais un gorille. Je ne savais pas vraiment si je regrettais d’être devenue humaine, ou pas. Il est vrai que je regrettais, et ça c’est certain, le temps où Tarzan, Tantor et moi-même nous amusions dans la jungle, ensembles. Certes, il y avait parfois Jane, mais ça, c’était un détail, et je pouvais bien m’en passer. Enfin, il est vrai qu’il était assez nouveau pour moi d’avoir une peau, d’avoir des cheveux, et ce genre de choses…Comme il était nouveau pour moi de marcher sur deux pattes…euh pieds. Au moins, et encore heureux dois-je dire, je n’avais pas perdu mon agilité de gorille, ni mon odorat, et ce genre de choses qui faisait que les animaux étaient bien souvent plus forts que les êtres humains. D’ailleurs, ce fut mon ami Tarzan qui me tira de ma rêverie en me disant qu’il pensait qu’il n’allait jamais me revoir. A vrai dire, je pensais exactement la même chose à son sujet, mais je cherchais quand même. Il me demanda aussi comment j’allais, et il demanda des nouvelles sur Tantor. Tantor…Je ne l’avais pas revu non plus. Et il ( Je ne sais pas si c’est il ou elle ) me manquait beaucoup aussi.

« Et bien en fait, tu es la première personne que je rencontre, que je connais. Je n’ai vu ni Tantor, ni personne d’autre. Sinon, je vais bien maintenant que je t’ai vu ! J’essaye tant bien que mal de m’adapter à ce monde. J’ai déjà un métier et une toivure…Euh non, une voiture… Et toi ? Comment ca se passe ? La jungle doit beaucoup te manquer hein…Comme à nous tous… »

« Nous tous » désignait tous nous amis de la jungle, notre famille aussi. Tous ces êtres qui avaient du quitter leur monde, contre leur gré. D’ailleurs, je m’étais souvent demandé si on pouvait retourner dans notre monde. J’avais très souvent envie de prendre ma voiture, et de retourner au lieu de l’accident, à proprement parler, afin de voir si retourner dans la jungle était possible pour nous. Bien sur, c’était une pensée très égoïste. Je ne pensais uniquement qu’à ma famille, qu’à mes amis. C’est alors que je me mis à regretter de n’avoir pensé qu’à notre monde magique, et à aucun des autres mondes. Mais de toute façon, je ne pensais pas qu’une autre personne d’un autre monde magique penserait quelque chose de différent de moi. Enfin, Tarzan, et une fois de plus, me tira de ma rêverie en me disant qu’il vivait avec Jane, et que tout allait bien pour eux. Dans cette phrase que j’analysai, je découvris une bonne, et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle était que tout allait bien pour eux. La mauvaise était que Tarzan vivait avec Jane. Oui, étant assez grande pour me critiquer moi-même, je me redis compte, et sans aucun mal, que j’étais en fait jalouse de Jane. Oui, jalouse de l’attention que lui portait Tarzan. Et je n’y pouvais rien si Tarzan appréciait beaucoup quelqu’un qui était comme lui, un être humain. Il était plus que clair que je ne devais pas, que je ne pouvais pas lui en vouloir pour cela. Il restait quand même mon meilleur ami…

« Tu vis dans le camp qu’ils nous ont préparé ? Tu as rencontré du monde, t’es fait des amis ? Tu arrives bien à t’adapter ? Jane a du beaucoup t’aider aussi… »

Je levai la tête. J’étais quand même dans la forêt, et même avec la présence de Tarzan, et surtout en fait avec sa présence, j’avais envie de grimper aux arbres. Bien entendu, ce n’était pas la jungle, mais cela restait quand même la nature. Je souris alors à mon ami, et je grimpai dans l’arbre, où il se trouvait quelques minutes auparavant, m’arrêtant sur une branche, respirant bien fort un peu d’air frais et pas pollué par les voitures du monde réel.

Pendant un moment, l’homme singe avait peur que la transformation de Tokina joue sur leur relation, que rien serait comme avant. Tous les deux des humains, tarzan avait peur qu’elle avait perdu son coté enfantin, pour passer a un stade de vrai jeune femme. Mais oui, vous saviez les femmes qui ne pensaient qu’a leurs lingues, ou au travail, ou bien a s’occuper des enfants.. En clair, il ne tenait pas du tout a ce qu’elle devienne une maman, non il la voulait enfantine ! En tous les cas, tarzan regrettait une peu la peau poilu et violette de sa meillieure amie, ça n‘avait pas la même odeur . Dans ses lointains souvenirs, il se voyait encore dans ses bras bien chaud, en hiver, une sensation bien agréable. De plus qu’il fallait quand même le dire, que c’était pas autant facile pour un singe qu’un homme, de se chopper des maladies. Maintenant, tu vas enfin connaître ce que c est de s’attraper la grippe tok, chacun son tour ! Surtout qu’ici, le climat n est pas du tout le même qu’en Afrique, pensait l’homme singe en rigolant un peu de sa meilleure amie. Tandis que tarzan avait voulu avoir des nouvelles de tantor, tokina ne savait pas du tout ou il était. La pauvre, elle avait du en voir de toutes les couleurs dans ce monde, si elle avait du se débrouiller toute seule. Néanmoins, le seigneur de la jungle pouvait bien la féliciter, comme elle s‘était décrochée un métier… et même une voiture ? Ça, c’était vraiment trop fort, et elle devait être secrement douée pour avoir eut son permis directement ! Ben quoi ? Tarzan se souvenait du jour, ou il avait pris le volent, car a peine avoir fait deux metres le jeune homme s’était retrouver dans le fossé.

Pauvre voiture de jane, heureusement qu’il n avait pas fait ça en publique, sinon bonjours les dégâts ! Mouai, espérons tout de même que la civilisation ne lui montre pas trop à la tête, comme ça s‘était passé avec jane et quelques filles du campement. Autrement, tarzan sentait venir les enguelades, gros comme une maison. Bon, maintenant, c’était a elle de lui poser des questions, qui énervées et attristées un peu l’enfant des singes. Bien sur qu’elle avait aussi le droit de savoir ce qu’il devenait, mais il savait que les temps étaient durs en ce moment. De plus qu’il ne tenait pas a lui mentir toute sa vie, la jungle lui manquait terriblement et rien ne pouvait changé ça. Rien ? Hmm, il espérait en vain que la présence de la jeune fille serait bénéfique pour lui ! L’air un peu moins triste que tout a l’heure, il lui répondit gentiment, sans trop non plus rentrer dans les détails, sous peine de se faire passer pour le grand déprimé de service.

« Je ne vais pas te mentir.. Mais j avoue que j ai beaucoup de mal en ce moment…Jane a beaucoup de mal aussi a me surporté »

Tellement qu’il avait eut honte de ses mots, le regard sombre de tarzan se baissait sur le sol en soupirant. Par mal chance et connaissant aussi la curiosité débordante de tokina, il était certain qu’elle n avait pas finit avec lui ! Du moins, en ce qui concernait les questions. Sur ce coup la, il n avait pas du tout tord comme elle lui reposait d’autres questions, mais qui reposaient sur le campement. Grand solitaire comme il était devenu, elle allait bien être surpris de voir que tarzan avait pas du tout fait l’effort de parler avec des gens. Ben quoi ? C’était lui le premier, qui n arrêtaient pas de s’approcher de tout le monde, lorsqu’ils étaient dans la jungle ! Comme quoi, le temps et les gens changent, même lui, qui luttait sans cesse contre ses changements. Heureux et mélancolique comme pas deux, tarzan repris doucement la parole avec un petit d‘air plus monotone que tout a l‘heure.

« Non, du tout.. Je suis surtout allée dans la jungle… Enfin, je savais juste qu‘il y avait eut un bal ici !»